Lundi 29 juin nous a enlevé "l'esprit Canal", Alain Degreef s'en est allé vers les étoiles... De 1986 à 2000 ce merveilleux directeur des programmes a fait de cette chaine, une innovation, une modernité incroyable, enfin nous avions La Chaine dont nous rêvions.
Tous ces talents qu'Alain Degreef a porté vers la gloire, toutes ces émissions enrichissantes, vivantes et fantaisistes. Tous ces noms inconnus, métamorphosés à chaque coup de baguette magique Degreef, l'essence d'une certitude et d'une créativité dans la confiance.
Le monde de la télévision a eu ses moments inoubliables, la deuxième chaine, la couleur et la naissance de Canal +, première frustration de n'être pas dans les premiers abonnés et de subir le cryptage. Néanmoins les émissions innovantes et incontournables, heureusement pour nous passaient en clair.
Un des souvenirs de cette époque de folie, est entre autres l'apparition de Degreef et Lescure aux Guignols, une autodérision parfaite et hilarante, un moment de grâce que seul Canal + nous offrait royalement, cerise sur le gâteau, le binôme participait avec enthousiasme aux gamineries de "Nulle part Ailleurs" "Des Nuls" ...Un vent de folie que l'on retrouve parfois sur sa petite sœur D8, le même "lâcher prise" le même sentiment de regarder une famille vous enrober de bonheur, de paillettes et de conneries attachantes.
Alain Degreef, un nom, une chaine, une époque, de nouveaux talents...Ce jour l'immensité de ce ciel étoilé a bien de la chance, elle vient d'accueillir une étoile étincelante, majestueuse...Les pieds sur terre, chaque soir en laissant vibrer notre tête dans les étoiles, nulle doute que celle qui oscillera en électron libre sera la VOTRE...
mardi 30 juin 2015
lundi 29 juin 2015
samedi 27 juin 2015
TAXI, VTC, UBERPOP...L'embrouille
La France depuis quelques jours se réveille déchirée, bousculée. Les chauffeurs de taxi excédés ont pris la formule saccage et rébellion.
Anti Uberpop, anti VTC une partie des chauffeurs de taxi ont décidé de montrer au gouvernement, qui fait l'autruche face aux réalités, et aux parisiens que trop c'est trop. Le souci est qu'ils n'ont pris pour outil de communication que la violence, en jetant des pierres sur les véhicules d'Uberpop avec des clients à l'intérieur, en brûlant ces mêmes voitures, en molestant les journalistes sur place pour l'information...Bref, un carnage et surtout des actions condamnables et blâmables quelque soient les raisons.
Anti Uberpop, anti VTC une partie des chauffeurs de taxi ont décidé de montrer au gouvernement, qui fait l'autruche face aux réalités, et aux parisiens que trop c'est trop. Le souci est qu'ils n'ont pris pour outil de communication que la violence, en jetant des pierres sur les véhicules d'Uberpop avec des clients à l'intérieur, en brûlant ces mêmes voitures, en molestant les journalistes sur place pour l'information...Bref, un carnage et surtout des actions condamnables et blâmables quelque soient les raisons.
La France a trop souvent peur devant l'innovation, le modernisme, la concurrence qui sont essentiels au bon développement d'un Pays et nécessaires au progrès. Certes, dans le domaine social ou économique les nouvelles idées touchent de plein fouet la concurrence. Mais doit-on se figer, ne plus scruter l'horizon afin que ce qui est acquis reste acquis, sans craindre de perdre sa place ?
Se battre a toujours été pour moi une façon d'avancer, de se remettre en question, ce qui n'ont pas à le faire dans la vie n'évolueront peu ou pas du tout. Se battre, prendre des risques est une manière de ne jamais mourir...
Après, la loi est la loi, même si elle ne nous convient pas, chacun de nos jours est régie par la loi dans un pays comme la France, pour autant, est-ce à nous de la faire lorsque certains ne la respectent pas, je ne crois pas !!! Est ce que les petites boutiques de centre ville doivent incendier les Supermarchés et autres grandes galeries marchandes ? Est ce que le boulanger qui est là depuis 20 ans doit détruire la boulangerie qui vient lui faire concurrence à 200 mètres ? J'ose espérer que non...
Si Uberpop et autres applications ont vu le jour et ont fonctionné rapidement, si la population va le plus souvent où elle paiera moins cher pour une même prestation, cela va de soit, les français doivent de plus en plus se soumettre à la rapidité, à leur portefeuille qui diminue, à la seule possibilité qu'ils ont de pouvoir survivre.
Mais face à ce fléau, la balle est dans le camp de gouvernement, à lui d'adapter, de légaliser ou pas, de faire appliquer, de communiquer surtout. La politique de l'autruche n'a jamais aidé qui que ce soit à trouver une solution...Et la violence face à la colère n'est que le fait des faibles et des petits cerveaux...
UNE PETITE PARENTHESE LIEE AUX EVENEMENTS...
Dans le pays de mon expatriation, tout propriétaire d'une voiture est un taxi en puissance. Certes, il y a taxi et taxi, je ne dis pas que la tension ne monte jamais entre eux, mais tout se fait dans le calme et l'intelligence...Un tarif pour les taxis pro, un tarif pour les taxis clandos, pour le client, le choix de prendre ce qui lui convient. Là où un taxi dans lequel vous êtes seul et dont la destination se fait directement vous paierez 2000 frs et 3000 frs pour de petits trajets...Là où un pseudo taxi dans lequel vous acceptez être 4 ou 5 "taxi collectif" et où vous vous arrêtez toutes les cinq minutes, vous paierez de 100 frs à 500 frs pour les mêmes trajets.
Ce fut juste une petite réaction aux images qui m'ont choquées et attristées, servies par un groupe de fous furieux, ayant perdu toute dignité et toute crédibilité face à leur peur...
mercredi 24 juin 2015
Popenguine où l'énergie positive...Le bonheur...
Hier soir nous avons passé une soirée entre amis à Popenguine, magnifique endroit pour une sublime soirée dans un restaurant paradisiaque "L'Echo cotier" pieds dans le sable et l'océan en fond d'écran :
Popenguine a toujours éveillé en moi la source positive, l'énergie vitale, nécessaire à mon bien être au Sénégal. Il est des lieux, des endroits qui nous attirent inexorablement sans que l'on sache pourquoi.
Avant même de mette les pieds sur la Terranga, en 2008, j'ai observé la carte du Sénégal afin d'organiser notre petit périple de 23 jours en touristes et tel un aimant puissant, Popenguine a attiré de suite mon regard, juste le nom, curieuse de mettre en image ce village, les photos sur internet n'ont fait qu'accentuer mes premières impressions, un coin de paradis :
Ce merveilleux paysage n'est pas sans me rappeler ma Bretagne natale, les rochers, les falaises, les senteurs marines...Néanmoins, lorsque je traverse ce village, je ne parle pas de la première fois car chaque fois que je le traverse depuis plus de 4 ans, mon esprit s'apaise, une énergie m'envahit, la magie de ce village est en moi. La plage est encore préservée, l'océan y joue sa force de caractère et déploie harmonieusement avec détermination Ses vagues, des rouleaux assez impressionnants. On se baigne d'ailleurs avec prudence, les pêcheurs en pirogue ne craignent ni les hautes vagues ni l'océan, ils partent de bonne heure et jettent ou ramassent leur filet dans l'allégresse.
Dans le village, la basilique se dresse presque timidement, toute en simplicité, accueillante et chaleureuse, elle donne au village sa fierté, dépassant la religion pure, ce lieu de recueil et de paix, contemple de ses marches l'océan bleu profond, en silence...
En balade sur la plage, ce parfum iodée, cet air marin encensé par la brise m'enivre, exalte tout mon être. Je respire à plein poumons, j'inspire toute l'énergie positive que ce lieu me procure, ramasse quelques galets afin de les peindre, je suis submergée d'ondes et de petits électrons magiques...Le bonheur d'un instant existe, le mien est à Popenguine...
Popenguine a toujours éveillé en moi la source positive, l'énergie vitale, nécessaire à mon bien être au Sénégal. Il est des lieux, des endroits qui nous attirent inexorablement sans que l'on sache pourquoi.
Avant même de mette les pieds sur la Terranga, en 2008, j'ai observé la carte du Sénégal afin d'organiser notre petit périple de 23 jours en touristes et tel un aimant puissant, Popenguine a attiré de suite mon regard, juste le nom, curieuse de mettre en image ce village, les photos sur internet n'ont fait qu'accentuer mes premières impressions, un coin de paradis :
Ce merveilleux paysage n'est pas sans me rappeler ma Bretagne natale, les rochers, les falaises, les senteurs marines...Néanmoins, lorsque je traverse ce village, je ne parle pas de la première fois car chaque fois que je le traverse depuis plus de 4 ans, mon esprit s'apaise, une énergie m'envahit, la magie de ce village est en moi. La plage est encore préservée, l'océan y joue sa force de caractère et déploie harmonieusement avec détermination Ses vagues, des rouleaux assez impressionnants. On se baigne d'ailleurs avec prudence, les pêcheurs en pirogue ne craignent ni les hautes vagues ni l'océan, ils partent de bonne heure et jettent ou ramassent leur filet dans l'allégresse.
Dans le village, la basilique se dresse presque timidement, toute en simplicité, accueillante et chaleureuse, elle donne au village sa fierté, dépassant la religion pure, ce lieu de recueil et de paix, contemple de ses marches l'océan bleu profond, en silence...
En balade sur la plage, ce parfum iodée, cet air marin encensé par la brise m'enivre, exalte tout mon être. Je respire à plein poumons, j'inspire toute l'énergie positive que ce lieu me procure, ramasse quelques galets afin de les peindre, je suis submergée d'ondes et de petits électrons magiques...Le bonheur d'un instant existe, le mien est à Popenguine...
mardi 23 juin 2015
Ma Madeleine de Proust...Mystérieuse
Voilà près de 15 ans, que pour la première fois de ma vie je prenais l'avion, que pour la première fois je rencontrais l' Afrique. 15 ans l'âge de ma première fifille Roxane, que l'on a adoptée en Côte d'Ivoire dès notre arrivée.
Le sentiment de cette première rencontre avec l'Afrique, avec la Côte d'Ivoire ne ressemble à aucune émotion, aucun frisson que j'aurai pu avoir en d'autres lieux, ou pour d'autres évènements. Ma descente de l'avion sur le tarmac, mon premier pas sur le sol, mais surtout ce parfum amené par cette chaleur lourde, pesante, un arôme de café et cacao mêlé, soufflé d'effluve de vapeur de latérite. Un choc émotionnel, ma madeleine de Proust qui me murmurait "Tu es déjà venue là, tu connais cette senteur chaude et épicée".
Au plus loin de mes souvenirs, je n'ai jamais ressenti cette sensation mystique, irréelle...Je me souviens avoir pensé très fort "je suis chez moi, je suis revenue" les premières minutes sur le sol ivoirien sont restées à jamais gravées en mon cœur, en mon âme. Le jour où j'ai atterri à Dakar au Sénégal, je n'ai pas retrouvé cette senteur forte et envoutante, même si j'étais heureuse, en plein bonheur de découvrir ce nouveau pays africain.
Toute la durée de mon séjour en Côte d'Ivoire, c'est à dire 2 années, ce fut l'extase d'un bonheur inexplicable, tout ce que j'ai vécu pendant ces deux années furent un moment de grâce, inoubliable. Si le Paradis existe, j'ai la certitude d'en avoir savouré un bout, la magie de ces instants ont contribué sans nul doute au fait que la certitude était là : j'aimais, je sublimais ce continent africain et m'y sentais légère, libre et moi-même !!!
Je reviendrai sur les détails de ce séjour, en quelques articles qui dévoileront, le pays, sa beauté, ses senteurs, ses couleurs, ses marchés...
Le sentiment de cette première rencontre avec l'Afrique, avec la Côte d'Ivoire ne ressemble à aucune émotion, aucun frisson que j'aurai pu avoir en d'autres lieux, ou pour d'autres évènements. Ma descente de l'avion sur le tarmac, mon premier pas sur le sol, mais surtout ce parfum amené par cette chaleur lourde, pesante, un arôme de café et cacao mêlé, soufflé d'effluve de vapeur de latérite. Un choc émotionnel, ma madeleine de Proust qui me murmurait "Tu es déjà venue là, tu connais cette senteur chaude et épicée".
Au plus loin de mes souvenirs, je n'ai jamais ressenti cette sensation mystique, irréelle...Je me souviens avoir pensé très fort "je suis chez moi, je suis revenue" les premières minutes sur le sol ivoirien sont restées à jamais gravées en mon cœur, en mon âme. Le jour où j'ai atterri à Dakar au Sénégal, je n'ai pas retrouvé cette senteur forte et envoutante, même si j'étais heureuse, en plein bonheur de découvrir ce nouveau pays africain.
Toute la durée de mon séjour en Côte d'Ivoire, c'est à dire 2 années, ce fut l'extase d'un bonheur inexplicable, tout ce que j'ai vécu pendant ces deux années furent un moment de grâce, inoubliable. Si le Paradis existe, j'ai la certitude d'en avoir savouré un bout, la magie de ces instants ont contribué sans nul doute au fait que la certitude était là : j'aimais, je sublimais ce continent africain et m'y sentais légère, libre et moi-même !!!
Je reviendrai sur les détails de ce séjour, en quelques articles qui dévoileront, le pays, sa beauté, ses senteurs, ses couleurs, ses marchés...
samedi 20 juin 2015
La FM Nature "on live"
Dès le lever du jour et sans programmation, la symphonie "nature on live" a tourné le bouton du volume et nous enchante comme par magie.
Les premiers matins semblent une véritable cacophonie, les piaillements s'emmêlent et jouent à celui qui chantera le plus fort, le plus longtemps, le plus harmonieusement. Puis, au fil des matins, notre ouïe se prend à distinguer, à isoler les doux sifflements, les yeux fermés l'image s'associe peu à peu à chaque son. Je ne connais plus doux réveil que celui-là, la nature s'éveille, les chants des oiseaux et les vagues de l'océan qui viennent à intervalle régulier donner le tempo.
Il est un chant qui remplace la programmation de notre réveil, c'est celui du Bulbul, toujours à la même heure 6H30, toujours au même endroit. Est ce notre imagination sans limite qui nous assure de son insistance à chanter jusqu'à ce que l'on se lève, et de stopper dès qu'on est levé ? Ou bien le hasard et l'attention qu'on ne prête plus ou moins dès que l'on met le pied par terre ? Je préfère rester dans la certitude qu'il est notre son du réveil et qu'il veille à ce que nous ne nous rendormions pas en sifflant de plus en plus fort...
Le second acte se joue pendant le petit déjeuner, nous sommes entourés par deux terrains arborés, ce qui nous vaut le plus beau des spectacles, de notre terrasse. Il y a plus de 200 espèces d'oiseaux au Sénégal et la diversité est autant belle que symphonique. Un lien vous confirmera que le Sénégal est le paradis des oiseaux "http://www.oiseaux.net/oiseaux/senegal.html"
Le plus répandu et celui que l'on rencontre dans tous les jardins est le Tisserin gendarme, un véritable constructeur de nid au mètre carré, un chant qui se rapproche d'un soprano. Mais celui qui souffre le plus devant sa détermination à construire ses nids, c'est le palmier !!! Ils enlèvent fil par fil et s'acharnent sur la palme, ce qui a pour effet de rendre le palmier un peu "destroy"
Le roi du Sénégal est sans nul doute le Calao, son chant reconnaissable et sa danse nuptiale pour attirer sa belle et un joyau dont on ne se lasse pas...Le Calao est l'oiseau porte bonheur. Il a la particularité de se déplacer toujours en couple...Une merveille !!!
Autour et dans notre jardin voilà quelques spécimens d'oiseaux que l'on peut observer chaque jour avec le plus grand des bonheurs
L'Astridl cendré
Le Cordon bleu
Le Souimanga
Le Gonolek
Le Coucal
Le Merle bleu électrique
Et parfois quelques Youyou sauvages
vendredi 19 juin 2015
Les Cauris
Mes longues promenades sur la plage avec mon mari nous ont permis de découvrir ce coquillage sacré : Le Cauris... Il fut à des moments une monnaie d'échange, tout comme le Dollar en Côte d'Ivoire.
Il est devenu notre essence, notre drogue quotidienne, d'autant plus que nous habitons depuis un an à 40 mètres de l'océan. Nous guettons fiévreusement les marées basses, bien qu'elles ne ressemblent en aucun cas aux marées bretonnes, mais la mer descend suffisamment pour laisser des bandes de coquillages sur le sable.
Et là...La chasse au trésor ouvre ses portes, le premier qui en trouve un, le plus gros, le plus beau...Le moment devient presque magique, hystérique. Le bonheur est au bout de notre butin, l'adrénaline joue son rôle à la perfection, les yeux mobilisés, le cœur qui bat la chamade et l'élan d'excitation pour le bouquet final...Oui je dois l'avouer nous sommes drogués, shootés aux cauris...
Il a imposé sa loi et son rituel à notre quotidien, deux jours sans chasse aux cauris et notre équilibre est perturbé, j'exagère à peine !!! Les personnes qui nous entourent connaissent notre passion pour ce coquillage hors du commun, et s'en amusent...Je ne suis pas sans en offrir à mes amis, je les métamorphose en coccinelle ou je peins sur leur dos des fées, des anges, des papillons...Je n'ai jamais pris en photo mes transformations, mais eu égard à la naissance de mon blog, je le ferai à l'avenir...
Au Sénégal," la bonne aventure" se lit dans les cauris, mais leurs cauris sont cassés, nous les ramassons également et les appelons "malades"...L'avenir dans les cauris...
Le cauris magnifie et exalte nos promenades au bord de l'océan, le petit vent iodé et vivifiant qui glisse sur nous, nous offre la force et le positif nécessaire à avancer...
Il est devenu notre essence, notre drogue quotidienne, d'autant plus que nous habitons depuis un an à 40 mètres de l'océan. Nous guettons fiévreusement les marées basses, bien qu'elles ne ressemblent en aucun cas aux marées bretonnes, mais la mer descend suffisamment pour laisser des bandes de coquillages sur le sable.
Et là...La chasse au trésor ouvre ses portes, le premier qui en trouve un, le plus gros, le plus beau...Le moment devient presque magique, hystérique. Le bonheur est au bout de notre butin, l'adrénaline joue son rôle à la perfection, les yeux mobilisés, le cœur qui bat la chamade et l'élan d'excitation pour le bouquet final...Oui je dois l'avouer nous sommes drogués, shootés aux cauris...
Il a imposé sa loi et son rituel à notre quotidien, deux jours sans chasse aux cauris et notre équilibre est perturbé, j'exagère à peine !!! Les personnes qui nous entourent connaissent notre passion pour ce coquillage hors du commun, et s'en amusent...Je ne suis pas sans en offrir à mes amis, je les métamorphose en coccinelle ou je peins sur leur dos des fées, des anges, des papillons...Je n'ai jamais pris en photo mes transformations, mais eu égard à la naissance de mon blog, je le ferai à l'avenir...
Au Sénégal," la bonne aventure" se lit dans les cauris, mais leurs cauris sont cassés, nous les ramassons également et les appelons "malades"...L'avenir dans les cauris...
Le cauris magnifie et exalte nos promenades au bord de l'océan, le petit vent iodé et vivifiant qui glisse sur nous, nous offre la force et le positif nécessaire à avancer...
jeudi 18 juin 2015
Le majestueux
Il est un fait certain, le baobab est le plus majestueux des arbres et impressionnant. On le croise seul et unique, en force à plusieurs et ce qu'il dégage ne s'explique pas mais se ressent. La nature me parle et me rend toujours plus forte, en somme je suis très proche des "animistes" il y a une âme dans ces baobabs.
Je les regarde avec respect et dès que je le peux je les effleure, mes doigts glissant sur leur tronc ancestral, des années des siècles...Qu'il soit en floraison ou nu il reste intimidant...
Je n'ai jamais été autant humble que devant ce roi, ce majestueux...Ses ondes positives illuminent l'endroit, le moment, l'instant du regard...
Ce tronc souvent creusé naturellement respire le mystérieux, la noblesse. Son fruit "le pain de singe" détient d'excellentes vertus...
Je les regarde avec respect et dès que je le peux je les effleure, mes doigts glissant sur leur tronc ancestral, des années des siècles...Qu'il soit en floraison ou nu il reste intimidant...
Je n'ai jamais été autant humble que devant ce roi, ce majestueux...Ses ondes positives illuminent l'endroit, le moment, l'instant du regard...
Ce tronc souvent creusé naturellement respire le mystérieux, la noblesse. Son fruit "le pain de singe" détient d'excellentes vertus...
mercredi 17 juin 2015
Transport et chargement...
Un petit sentiment sur ce que l'on prend de plein fouet lorsque l'on débarque au Sénégal, qui est valable dans les autres pays d'Afrique d'ailleurs...Pour avoir fait la Côte d'Ivoire pendant deux années j'avais déjà eu le choc des transports et chargements avant mon arrivée au Sénégal...
On dit souvent l'Afrique ne se raconte pas elle se vit, oh combien cela est vrai !!! Il est des images, des paysages, des situations qui ne peuvent prendre détails par écrit et qui prennent tout leur sens lorsque cela se passe devant nous.
Des chargements improbables, parfois ça passe parfois ça casse !!! Même après ces années, je m'étonne encore à chaque camion croisé, ou charrette bondée, ce sentiment d'être ailleurs dans une bulle irréelle et pittoresque...Les routes sénégalaises sont à la fois dangereuses, étonnantes, effrayantes, fantasmagoriques etc...Un lieu qui procure des fous rires autant que des frayeurs. Il y a de ce fait un mot qui prend tout son sens sur le tarmac "Inch'allah"
On dit souvent l'Afrique ne se raconte pas elle se vit, oh combien cela est vrai !!! Il est des images, des paysages, des situations qui ne peuvent prendre détails par écrit et qui prennent tout leur sens lorsque cela se passe devant nous.
Des chargements improbables, parfois ça passe parfois ça casse !!! Même après ces années, je m'étonne encore à chaque camion croisé, ou charrette bondée, ce sentiment d'être ailleurs dans une bulle irréelle et pittoresque...Les routes sénégalaises sont à la fois dangereuses, étonnantes, effrayantes, fantasmagoriques etc...Un lieu qui procure des fous rires autant que des frayeurs. Il y a de ce fait un mot qui prend tout son sens sur le tarmac "Inch'allah"
A l'aube d'un virage...
En fait en créant ce blog, je me sens vraiment à l'aube d'un virage de ma vie...Le Sénégal ne m'étant plus inconnu, le besoin d'aller vers d'autres contrées envahit peu à peu mon esprit. Aussi, depuis mon dernier séjour touristique au Portugal, l'idée dessine peu à peu son chemin.
Néanmoins, le désir de quitter le Sénégal ne se fait pas tel un besoin de première nécessité, je suis bien, me sens bien et apprécie chaque jour qui passe dans ce beau pays...
Lisbonne vu du chateau
Néanmoins, le désir de quitter le Sénégal ne se fait pas tel un besoin de première nécessité, je suis bien, me sens bien et apprécie chaque jour qui passe dans ce beau pays...
Lisbonne vu du chateau
Inscription à :
Articles (Atom)