Mes longues promenades sur la plage avec mon mari nous ont permis de découvrir ce coquillage sacré : Le Cauris... Il fut à des moments une monnaie d'échange, tout comme le Dollar en Côte d'Ivoire.
Il est devenu notre essence, notre drogue quotidienne, d'autant plus que nous habitons depuis un an à 40 mètres de l'océan. Nous guettons fiévreusement les marées basses, bien qu'elles ne ressemblent en aucun cas aux marées bretonnes, mais la mer descend suffisamment pour laisser des bandes de coquillages sur le sable.
Et là...La chasse au trésor ouvre ses portes, le premier qui en trouve un, le plus gros, le plus beau...Le moment devient presque magique, hystérique. Le bonheur est au bout de notre butin, l'adrénaline joue son rôle à la perfection, les yeux mobilisés, le cœur qui bat la chamade et l'élan d'excitation pour le bouquet final...Oui je dois l'avouer nous sommes drogués, shootés aux cauris...
Il a imposé sa loi et son rituel à notre quotidien, deux jours sans chasse aux cauris et notre équilibre est perturbé, j'exagère à peine !!! Les personnes qui nous entourent connaissent notre passion pour ce coquillage hors du commun, et s'en amusent...Je ne suis pas sans en offrir à mes amis, je les métamorphose en coccinelle ou je peins sur leur dos des fées, des anges, des papillons...Je n'ai jamais pris en photo mes transformations, mais eu égard à la naissance de mon blog, je le ferai à l'avenir...
Au Sénégal," la bonne aventure" se lit dans les cauris, mais leurs cauris sont cassés, nous les ramassons également et les appelons "malades"...L'avenir dans les cauris...
Le cauris magnifie et exalte nos promenades au bord de l'océan, le petit vent iodé et vivifiant qui glisse sur nous, nous offre la force et le positif nécessaire à avancer...
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